Les espoirs et hantises atomiques, redevenues dramatiquement actuels, rayonnent dans le regard des artistes de Neuchâtel à Paris.
11 octobre 2024 à 14:57, mis à jour à 16:51
Temps de lecture : 4 min
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L’homme voulait fracturer l’atome, c’est l’humanité qu’il a défigurée. Le rêve du progrès s’est abîmé dans le cauchemar du massacre, dont a réchappé cette fable d’une technologie propre capable d’abreuver notre époque énergivore. L’âge atomique, inauguré par la découverte des «rayons uraniques» à la fin du XIXe siècle, a assigné notre modernité à un présent éternellement vulnérable, suspendu entre un passé irradié et un avenir radieux.