André Sugnaux. «Quelque chose se passe, et j’interprète»

Une riche monographie, qui sera vernie jeudi prochain à la librairie Albert le Grand, à Fribourg, inscrit l’œuvre du peintre glânois dans les paysages, intimes ou universels, qu’elle transfigure.


Thierry Raboud

Thierry Raboud

2 novembre 2024 à 10:00, mis à jour le 11 novembre 2024 à 15:55

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Le transsibérien traverse les Préalpes fribourgeoises. Devant sa fenêtre passent encore les martyrs du Goulag, les chiffonniers du Caire, les Yakoutes pêcheurs de carpes, puis mille autres figures christiques ou clownesques. L’humanité blessée est un paysage qui commence au seuil de son atelier, à Prez-vers-Siviriez. «Quelque chose se passe et je l’interprète. Les espaces et les contrastes colorés des paysages sibériens me parlent toujours, m’habitent, que je sois ici ou là-bas», confie le peintre André Sugnaux à Monique Durussel dans cette nouvelle monographie.


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