Le Musée suisse de l’appareil photographique regarde hors du cadre, où l’on voit l’immense empreinte écologique de cette industrie de l’image.
4 mars 2025 à 13:58, mis à jour à 13:58
Temps de lecture : 4 min
Temps de lecture : 4 min
Trente millions de kilos de squelettes de vache: voilà ce que nécessitait en 1999 la firme Kodak pour créer la couche photosensible de ses films. Depuis, la gélatine animale a été remplacée par les tonnes de cobalt, d’étain, de coltan ou de tungstène qui nous permettent chaque année de tapisser le cloud numérique d’un billion d’images. La photographie nous aide à habiter le monde autant qu’elle le dévore.