Chroniqueur des Alpes universelles, Walter Rosselli conte le dernier voyage d’un frère et d’une sœur, désireux de s’en aller comme les Inuits. Funèbre? Tendre et onirique.
22 février 2025 à 09:00
Temps de lecture : 1 min
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«Puisqu’il faut mourir, autant que ce soit dans un beau paysage.» Alors le Nandou et la Schmied, fatigués d’exister, se mettent en marche vers l’amont à la recherche d’un glacier où ils pourraient, «à la manière des vieillards inuits», s’asseoir dans le froid et attendre que leur heure vienne. Le chemin est incertain, qui s’éloigne peu à peu de la plaine frénétique, sinue entre épines-vinettes et châtaigniers, hésite entre mayens et pierriers, longe les territoires du souvenir et du rêve, se replie sur lui-même.