Le poète tessinois, mais voyageur, interroge l’état des lieux dans son nouveau recueil, lauréat d’un Prix suisse de littérature. Si «nous sommes ce que nous avons construit», que disent de nous les maisons vides?
5 avril 2025 à 10:00
Temps de lecture : 3 min
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Etabli près de Berne, il nous rejoint à Fribourg pour partager une gazzosa ticinese. Nostalgie? Quoique poète géographique, Yari Bernasconi n’a que faire des assignations cantonales. «Je porte un nom tessinois mais ma famille est d'origine italienne, je suis donc toujours resté sur le seuil de cette culture, si l'on peut dire. Et je suis venu vivre à Fribourg à l’âge de 19 ans… Le fait de ne pas avoir de racines univoques ne me pèse en aucune manière», sourit cet écrivain mobile, chez lui partout – pour autant qu’il ait carnet en main.