Roman. Maryline Desbiolles, ou la mémoire comme blessure de guerre

Continuant d’explorer son arrière-pays niçois, la romancière et poétesse interroge la plaie mal cicatrisée de la guerre d’Algérie.


Thierry Raboud

Thierry Raboud

23 août 2024 à 00:00, mis à jour à 16:13

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C’est en apparence l’histoire d’une blessure ouverte. D’une jambe qu’il faut peut-être amputer car la plaie est vilaine, la mâchoire d’un chien qui «n’aime pas les Arabes» a broyé cet os que l’on appelle le péroné, la fibule ou L’agrafe donnant son titre au roman. Et la fille du garagiste, elle que l’on voyait courir sans cesse dans le vent au point que tout le village la surnommait «l’athlète», de se reconstruire en apprivoisant la douleur ainsi qu’une nouvelle façon d’être au monde.


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