Désireux d’«unir le Muscle et l’Esprit», le baron Pierre de Coubertin avait érigé les arts en disciplines olympiques. Retour sur une compétition méconnue.
19 juillet 2024 à 11:15, mis à jour le 22 juillet 2024 à 18:57
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Il y a, dans les jardins impeccables du Musée olympique à Lausanne, ce discobole dont les muscles de bronze rutilent depuis un siècle. Et sur le panneau explicatif qui accompagne le fier sportif nu: «L’œuvre originale remporte le premier prix de sculpture du concours d’art des Jeux olympiques de 1924 à Paris». Les artistes étaient-ils donc des sportifs comme les autres, rivalisant d’adresse pour se coiffer de palmes?