Survivant de Charlie, le dessinateur consacre une enquête graphique à un tableau, survivant lui aussi de la barbarie. Un Fauve d’or très politique… et très mérité.
7 février 2025 à 12:00, mis à jour à 15:18
Temps de lecture : 4 min
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On ne voit rien, d’abord. Du blanc, des dialogues complices. Puis la scène, par petites touches, apparaît: une forêt où s’active un peintre, pipe au bec, enfin sa muse qui ragrafe son corsage et vient vérifier le résultat… plus maigre que nature. «Ce n’est pas toi sur ce tableau, Maschka, justifie l’artiste. Juste deux filles nues.» Sujet qui deviendra le titre de ce tableau, et du remarquable album que lui consacre Luz, lauréat la semaine passée du Fauve d’or du Festival BD d’Angoulême.
