31 mai 2024 à 00:00, mis à jour à 16:40
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L’art, la belle affaire? Mais aussi reflet du laid parfois, expression du trivial, célébration du monde moderne en ses paysages asservis. Ainsi, un collectif a créé en 2018 la notion d’Art faber, bannière destinée à regrouper les œuvres d’art «ayant pour thème les mondes du travail, de l’entreprise et plus globalement de l’économie». Après diverses publications dont un fondateur Petit traité en 2022, voilà que les promoteurs de ce corpus décrit par Umberto Eco comme «trop beau et trop puissant pour rester si peu célébré» dédient un ample recueil à la poésie, à paraître mercredi. Car la cheminée d’une usine ou les travers du libéralisme ne sont-ils pas, au même titre qu’un coucher de soleil, dignes du vers?