Le derby des Zaehringen en chiffres

Les statistiques sont claires: que l'on s'intéresse aux chiffres de la saison en cours ou à ceux des quinze dernières années, c'est le plus souvent le SC Berne qui lève les bras au ciel au terme des derbies face à Gottéron. La preuve en quelques graphiques.


Jérémy Rico

Jérémy Rico

17 novembre 2017 à 15:23, mis à jour le 20 juillet 2024 à 03:17


Sur les quinze dernières saisons, les Dragons ont affronté à 87 reprises les Ours bernois en championnat. Soit 70 matchs en saison régulière et 17 rencontres de play-offs. Peu importe l'enjeu de la rencontre, les Bernois ressortent vainqueurs de la patinoire plus souvent que les Fribourgeois. Et même beaucoup plus souvent en ce qui concerne les rencontres de saison régulière. En 15 saisons, Gottéron n'a en effet remporté que 37% des derbies des Zaehringen.

 

Nbre de victoires
Infogram

 

 

Berne: meilleure attaque et défense

Si l'on se focalise sur la saison en cours, les statistiques générales penchent également du côté du SC Berne. Logique: le leader de National League affiche actuellement la meilleure attaque et la meilleure défense du pays. Les Dragons, de leur côté, flirtent dans ces deux catégories avec la moyenne nationale.

 

 

Fribourg: meilleur en infériorité

Au-delà des chiffres globaux, les Fribourgeois parviennent toutefois à s'imposer dans certaines statistiques particulières. Un exemple: les pensionnaires de Saint-Léonard peuvent compter sur la meilleure éfficience de la ligue en infériorité numérique. Une catégorie où n'excellent pas les Ours, qui affichent un pourcentage inférieur à la moyenne de la ligue. Ces derniers compensent leur défaut par une discipline exemplaire. Avec 58 situations d'infériorité en 20 matches, Berne est l'équipe qui joue le moins en infériorité numérique. Fribourg est juste au-dessus de la moyenne nationale dans cette catégorie (83 / 82).

Le rapport de force entre les deux cités des Zaehringen s'inverse par contre en supériorité numérique. Avec un homme de plus sur la glace, Berne est la deuxième équipe la plus dangereuse du championnant, après Zurich. Fribourg arrive en quatrième position, derrière Zug.

 

 

Fribourg: meilleur à l'engagement

Le match de samedi opposera deux des meilleures équipes du championnat à l'engagement. Avec un taux de réussite moyen de 54,51%, Fribourg est tout simplement la meilleure équipe de National League en la matière. Berne est troisième, derrière les ZSC Lions.

 

 

Berne: meilleur pointeur et meilleur gardien

Un Canadien d'un côté, un Tchèque de l'autre: A Berne comme à Fribourg, ce sont deux joueurs étrangers qui portent les flammes du top scorer dans le dos. Avec 26 points au total, le Canadien de Berne Andrew Ebbett est ce qui se fait de mieux dans la ligue à l'entame de ce week-end de matchs. A noter qu'il a déjà inscrit un point de plus en vingt rencontres cette année qu'en 34 la saison passée.

Roman Cervenka absent durant neuf des 20 matchs de Gottéron depuis le début de la saison, c'est son compatriote Michal Birner qui porte la tunique de top scorer à Fribourg avec 18 points au total. Un maillot que le premier nommé pourrait toutefois lui ravir dans un futur proche. Lorsqu'il est sur la glace, Roman Cervenka inscrit en effet 1,45 pointpar match en moyenne, contre 0.90 pour Michal Birner. A quelques heures d'affronter Langnau, Cervenka compte un but et un assist de moins que son compatriote.

 

 

Du côté des gardiens, la balance statistique penche également en faveur du club de la capitale. Leonardo Genoni (1,71 but encaissé par heure) est le gardien le plus efficace de National League. Avec 2,35 but encaissé par heure, Barry Brust est huitième au classement.

Attention toutefois: le dernier rempart fribourgeois a passé deux très mauvaises soirées lors des deux premières confrontations entre Fribourg et Berne cette année, le 9 septembre et le 7 octobre. Avec 84% d'arrêt, le gardien remplaçant de Berne, Pascal Caminada, avait également subi une soirée compliquée lors du dernier match entre les deux équipes. Les Bernois s'étaient tout de même imposés en prolongations.