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La richesse, ce fruit du travail

Serge Gumy
17 septembre 2021 à 04:01, et 4 mai 2024 à 16:01
Serge Gumy
29 octobre 2016 à 11:42, et 29 mai 2024 à 20:15
Éditorial » Le dénouement, enfin, est proche.
Mardi 8 novembre, l’élection présidentielle américaine se conclura, sauf surprise de dernière minute, par la victoire d’Hillary Clinton. Et sur un sentiment de dégoût chez bon nombre d’observateurs, après que les deux protagonistes du feuilleton politique de l’année se sont vautrés dans la fange comme jamais.
Cette interminable course à la Maison- Blanche reflète d’ailleurs le regard que nous, peuples du Vieux-Continent, portons sur les Etats-Unis: la fascination pour une joute suivie presque minute par minute, et l’effarement devant le niveau et l’agressivité du débat. Pour les plus critiques, l’émergence de Donald Trump constitue le paroxysme de la détestation qu’inspire la première puissance mondiale. Sexiste, xénophobe, anti-étatiste, anti-élites, protectionniste: le républicain de circonstance prête décidément à la caricature. Et s’il n’était, au carré, que l’expression d’une lame de fond populiste déferlant aussi sur l’Europe?
En face, Hillary Clinton va probablement s’imposer par défaut, sans susciter l’enthousiasme. Sa personnalité, sa longévité au coeur du système et son appartenance à une «dynastie démocratique» dans un pays pourtant construit sur le rejet de la royauté: tout concourt au désenchantement. On en oublierait presque qu’une femme s’apprête à accéder au pouvoir suprême. Malheureusement pour elle, Barack Obama l’a précédée, qui a suscité à son élection des espoirs de changement si grands qu’ils ne pouvaient qu’être déçus.
Huit ans plus tard, le président sortant présente un bilan pour le moins contrasté. Ni noir ni blanc, à l’image de ce pays de tous les possibles aux inégalités croissantes, colosse économique aux pieds d’argile, vivier inépuisable de création mais agent du nivellement culturel «made in Hollywood». C’est cette formidable diversité que ce numéro spécial de La Liberté ambitionne de suggérer.
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Serge Gumy
17 septembre 2021 à 04:01, et 4 mai 2024 à 16:01
<p>Pour faire face à la baisse sévère des revenus publicitaires consécutives au Covid-19, «La Liberté» est contrainte de recourir au chômage partiel à compter du 20 avril prochain. Une décision difficile qu’explique Serge Gumy, rédacteur en chef de «La Liberté».</p>