La répression s’est aggravée dans le Xinjiang. Le système de détention massive des Ouïghours a basculé vers un modèle plus discret. Des centaines de milliers de personnes sont encore enfermées dans les prisons devenues des piliers du système à la place des camps. Ceux-ci ont été transformés en douce en prison classique ou en ateliers de travail forcé.
8 avril 2025 à 18:56, mis à jour à 23:10
Temps de lecture : 5 min
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Dans la région autonome du Xinjiang, le gouvernement chinois est passé maître dans l’art du ravalement de façade au cœur des grandes villes comme Kachgar ou Urumqi. Les anciennes maisons sont restaurées, quand elles ne finissent pas en gravats, remplacées par des bâtiments flambant neuf censés être chargés d’histoire pour les touristes. Mais la seule histoire qu’ils racontent est celle qu’ils tentent de cacher: la tragédie des Ouïghours, des Kazakhs et autres minorités musulmanes et turcophones sous le joug chinois.