Editorial. Un gâteau dont les tranches vont diminuer

Selon toute vraisemblance, la réforme de la LPP, soumise à votation le 22 septembre, sera refusée par les citoyens suisses. A l’avenir, il faudra pourtant bien pérenniser la prévoyance professionnelle, selon François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.

En raison du vieillissement de la population, la prévoyance professionnelle coûte toujours plus cher.
Keystone-photo prétexte

François Mauron

François Mauron

11 septembre 2024 à 15:41, mis à jour à 23:12

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Les dés sont jetés. A moins d’un invraisemblable retournement de situation, la réforme de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP), soumise à votation le 22 septembre, sera refusée par les citoyens helvétiques. Ce n’est guère étonnant. Bien qu’il concerne l’ensemble de la population active, l’objet, très technique, échappe à la compréhension du grand public. Partisans et opposants au projet sont engagés dans une guerre des chiffres qui obscurcit encore le tableau. Or l’être humain a tendance à rejeter ce qu’il peine à concevoir. Par ailleurs, l’erreur de calcul de l’Office fédéral des assurances sociales au sujet des projections de l’AVS a passablement érodé la confiance des Suisses à l’égard du système de prévoyance. Même s’il s’agit de deux dossiers bien distincts, le couac sur l’AVS aura une incidence négative sur le sort de la révision de la LPP.


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