Depuis 2022, 35 victimes potentielles d’intoxication au GHB, la drogue du violeur, ont été annoncées à la police fribourgeoise. Toutefois, les analyses et procédures qui ont suivi n’ont pas permis de mettre en évidence de cas avérés.
11 avril 2025 à 08:17
Temps de lecture : 2 min
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En juin 2022, le Ministère public, le Service du médecin cantonal, la police cantonale et les préfectures s’étaient associés pour assurer aux potentielles victimes une prise en charge complète en cas d’intoxication ou de suspicion d’intoxication au GHB (gamma-hydroxybutyrate) ou à une autre substance produisant des effets similaires. Il s’est ensuivi l’élaboration par le procureur général d’une directive stipulant notamment que la prise en charge médicale ne coûte rien pour la victime. Depuis lors, 35 victimes ont été annoncées. «Malgré une prise en charge rapide, les analyses et les procédures qui ont suivi n’ont pas permis de mettre en évidence de cas avérés», indique la police fribourgeoise dans un communiqué de presse envoyé vendredi matin aux médias.
Après presque trois ans d’application, les parties concernées tirent aujourd’hui un bilan positif de cette procédure, estimant qu’elle contribue à lutter contre le sentiment d’insécurité. La directive est donc maintenue. En parallèle, la police et les préfectures continuent de sensibiliser les organisateurs de manifestations à ce phénomène. Ainsi, notamment au moment de la délivrance des autorisations pour l’organisation d’un événement public, des flyers de recommandations en cas d’éventuelle intoxication au GHB sont remis aux responsables.
Pour rappel, lorsqu’une personne se plaint d’une éventuellement intoxication au GHB, il faut:
«Afin d’assurer une prise en charge médicale réussie, il est essentiel que la victime puisse bénéficier d’analyses médicales au plus tard dans les 6 heures suivant l’évènement», souligne la police cantonale.