Le développement de la mobilité douce en zone rurale représente un enjeu de durabilité. S’estimant pour l’heure mis de côté, les paysans dont les terres sont susceptibles d’être affectées par une infrastructure cyclable réclament une meilleure communication de l’Etat et une indemnisation correcte.
5 mai 2024 à 03:48, mis à jour à 03:48
Temps de lecture : 9 min
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D’un doigt calleux, Michel Clément pointe l’un des piquets plantés dans son terrain. Le bout de bois est sprayé de peinture rouge fluo. Rouge, c’est aussi la couleur que voit cet agriculteur du Mouret lorsqu’il se rappelle comment il a appris que sa parcelle serait grignotée par une piste de mobilité douce.