La Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg et le Centre romand de la qualité de l’air intérieur et du radon annoncent ce mardi la création d’un nouveau laboratoire en collaboration avec l’EPFL Fribourg et ECONS SA.
9 avril 2025 à 10:50, mis à jour à 10:50
Temps de lecture : 1 min
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Quel est l’impact des sondes géothermiques sur le radon? C’est ce qu’étudieront les chercheurs d’une infrastructure «inédite en Europe» à la Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg. Le projet, développé en collaboration avec l’EPFL Fribourg, ECONS SA et porté par le Centre romand de la qualité de l’air intérieur et du radon, vise notamment à développer des bonnes pratiques à destination des entreprises de construction qui utilisent la géothermie.
Car pour l’heure, on connaît très peu l’impact des nouvelles techniques de construction plus économes en énergie, comme la géothermie, sur la dynamique du radon. Les scientifiques supposent même qu’elles pourraient représenter «un accroissement des facteurs à risque».
Afin d’en savoir davantage, deux puits de trente mètres de profondeur, situés sous le bâtiment du living lab de la Bluefactory, seront équipés de capteurs. Les chercheurs analyseront les données récoltées sur le long terme.
Pour rappel, le radon est un gaz radioactif naturellement présent dans les sols. Il peut atteindre une concentration à risque pour la santé humaine s’il est présent en quantité importante en dessous d’une habitation. En Suisse, il est responsable de près de 10% des cancers pulmonaires et cause entre 200 et 300 décès chaque année.