Le Ministère public l’avait condamné sur la base de la loi sur les produits thérapeutiques. Mais celle-ci ne s’applique pas en l’espèce, estime le Juge de police du Lac.
27 mars 2025 à 19:29, mis à jour à 22:25
Temps de lecture : 3 min
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Un médecin moratois accusé d’avoir prescrit du dioxyde de chlore à un nombre indéterminé de patients, notamment dans le contexte de la crise du Covid-19, vient d’obtenir gain de cause devant la justice lacoise. La condamnation pour infraction et contravention à la loi sur les produits thérapeutiques dont il avait écopé devant le Ministère public fribourgeois en juillet 2024 a été annulée par le Juge de police Peter Stoller, qui lui a également accordé une indemnité de 10 300 francs, à la charge de l’Etat, pour les dépenses occasionnées par la procédure. Le magistrat a estimé que les éléments retenus par la procureure Christiana Dieu-Bach dans son ordonnance pénale étaient insuffisants pour justifier une sanction.