Etudiants, ils galèrent pour joindre les deux bouts, mais n’obtiennent pas forcément de bourse. Des Vaudois dénoncent des délais interminables, des erreurs de calcul et des critères irréalistes. Enquête.
10 octobre 2024 à 07:20, mis à jour le 11 octobre 2024 à 21:31
Temps de lecture : 5 min
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Epuisée et étranglée financièrement, Justine, 29 ans, a dû suspendre en août ses études universitaires pour au minimum un semestre. Depuis des années, cette Vaudoise se bat contre l’Office cantonal des bourses d’études et d’apprentissage (OCBE). Cette fois-ci, cette succession de recours l’a mise K.-O. «Je suis à bout», nous confie-t-elle au téléphone tout au long de notre enquête, échelonnée sur plusieurs mois.