La prolongation a été fatale. Romain Gaspoz, entraîneur d’Elfic: «Il nous a manqué l’instinct du tueur»

Entre le premier et le deuxième de la saison régulière, le match promettait d’être indécis. Il l’a été. Les elfes peuvent nourrir des regrets, elles qui ont compté par deux fois 10 points d’avance (16^e 18-28, 27^e 32-42) et fait la course en tête jusqu’à la 37^e minute avant de voir les Vaudoises revenir à leur hauteur (60-60). A longue distance, Viktoria Ranisavljevic redonnait de l’air à son équipe (60-63), mais un rebond offensif d’Indira Vilolo emmenait les deux équipes en prolongation (40e 64-64). Celle-ci a été dominée par Nyon, qui a profité de son bel élan pour cueillir la 4^e Coupe de Suisse de son histoire, la première depuis 1984.

Elfic? Dépité. Forcément. «C’est un match qui se joue sur des détails. Il nous a manqué l’instinct du tueur et, sur la fin, on oublie de donner une faute et on prend derrière un tir compliqué sur la tête», déplore Romain Gaspoz. Et l’entraîneur fribourgeois d’ajouter: «Nyon a mis beaucoup d’intensité, nous aussi. On est bien sûr déçu d’avoir perdu, mais c’est d’abord une belle promotion pour le basket féminin suisse.»

«Le scénario est cruel et cette défaite est difficile à encaisser. Mais à cette période de l’année, on ne peut pas se permettre de s’apitoyer sur son sort. Il faut utiliser ce match comme un moyen de progresser et passer à autre chose», exhorte pour sa part Danielle Rodriguez. Impassible en conférence de presse, la meneuse américano-islandaise des elfes a déjà le regard tourné vers la demi-finale des play-off qui verra les Fribourgeoises affronter dès mercredi Genève.