Alors que la 2e prolongation venait de débuter, Jan Dorthe a surgi pour armer un tir précis au-dessus de l’épaule gauche de Kevin Pasche et délivrer tout Fribourg (4-3 ap). «J’en rêvais depuis longtemps», avoue le jeune attaquant (19 ans) qui n’avait plus joué depuis le 22 février dernier.
6 avril 2025 à 09:12
Temps de lecture : 3 min
Temps de lecture : 3 min
Julien Sprunger a inscrit le 400e but de sa carrière en fin de 2e tiers, mais c’est bien Jan Dorthe qui a enfilé le costume du héros de la soirée. Un héros improbable puisque le Sarinois n’avait plus griffé la glace avec Gottéron depuis le 22 février dernier. Treizième attaquant en début de match, il a «profité» de la sortie sur blessure de Nathan Marchon pour disputer le premier match de play-off de sa carrière. Un match qu’il a conclu en apothéose en marquant le but victorieux à la 82e minute. Une réussite qui permet à Gottéron de mener 3-1 dans cette demi-finale au meilleur des 7 matches face à Lausanne.
Ça fait énormément plaisir. Ce sont mes premiers play-off, mon premier match. Je dois entrer en jeu dans des conditions pas forcément faciles, mais ça fait plaisir.
J’ai tiré mais je ne l’ai même pas vu rentrer, je dois avouer. Il y a le défenseur qui vient à droite, donc je ne l’ai pas vu rentrer, mais j’ai entendu. Ce but, j’en ai rêvé depuis longtemps. Inscrire un but dans cette BCF Arena, c’est déjà arrivé en saison régulière, mais marquer en play-off, en demi-finale, en prolongation, en deuxième prolongation, c’est encore plus incroyable!
Il n’était pas facile de trouver le rythme, mais je m’entraîne dur tous les jours pour ce moment-là donc je sais que je dois être prêt à n’importe quel moment. Même en troisième période. J’ai dû saisir mon opportunité et prouver que je pouvais jouer à ce niveau-là en demi-finale des play-off.
Non, parce que je sais de quoi je suis capable. Je m’entraîne dur tous les jours pour justement revenir au jeu. C’est clair que c’est un peu frustrant de ne pas jouer, mais il faut être patient. Je suis jeune, j’ai encore le temps. Toutes les minutes que je peux prendre - même celles des juniors - sont bonnes pour apprendre.
Pas forcément grâce à moi, parce qu’il y a aussi toute l’équipe qui a fait un sacré job ce soir (samedi, ndlr), mais ça fait plaisir de le savoir.
Celui-là, je vais m’en souvenir assez longtemps (sourire). Je suis Fribourgeois. Marquer ici dans un match aussi important, c’est forcément significatif, ça fait énormément plaisir. Je me rappelle avoir vécu certains de ces moments depuis les gradins. Par exemple, le but en prolongation de Killian Mottet, il y a quelques années contre Lausanne, justement. Je me souviens comme c’était bruyant dans la patinoire et on rêve qu’un jour, ce soit nous qui pouvons vivre ça, donc ça fait vraiment plaisir.
Julien, c’était mon idole quand j’étais plus jeune. Ça fait énormément plaisir, mais je suis encore très loin de ce qu’il a réalisé. Il y a encore beaucoup de chemin à faire.