Il a toujours affirmé skier pour le plaisir avant les résultats. Privilégier la qualité à l’efficacité. Il voulait grandir à son rythme, apprivoiser les pistes de Coupe du monde avant d’y jouer son va-tout. A 25 ans? Non, Alexis Monney ne s’imaginait sûrement pas, déjà ce dimanche, décrocher le bronze sur la descente des mondiaux de Saalbach! Une médaille d’autant plus belle qu’elle s’ajoute à la victoire de Franjo von Allmen et à l’euphorie qui règne au sein d’une équipe où tout fonctionne – y compris les tondeuses. Une médaille qui récompense surtout la gestion de carrière parfaite du Châtelois.