Une croissance molle, une légère hausse du taux de chômage et une inflation maîtrisée: voilà ce qui attend les entreprises helvétiques ces prochains mois.
20 juillet 2024 à 14:37, mis à jour le 22 juillet 2024 à 09:43
Temps de lecture : [object Object] min
Temps de lecture : [object Object] min
En perte de vitesse, l’économie suisse court un marathon à petites foulées. A mi-parcours, la croissance du PIB se voit freinée par les tensions mondiales. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) table sur une hausse de 1,2% cette année, après 1,3% en 2023. Ces pourcentages sont nettement inférieurs à la moyenne des dernières années. «La Suisse connaît une croissance molle. Les entreprises doivent composer avec une forte volatilité», relève le professeur émérite à la Haute Ecole de management (IMD) et à l’Université de Lausanne, Stéphane Garelli. Elections américaines, nouveau gouvernement en France, situation tendue à Taïwan, conflits en Ukraine et au Proche-Orient: les incertitudes géopolitiques sont nombreuses.