Près d’un millier d’agriculteurs en colère ont manifesté devant les bâtiments de l’Office fédéral de l’agriculture, à Berne. Pour eux, les revendications du début d’année n’ont pas été entendues.
3 décembre 2024 à 19:29, mis à jour à 23:57
Temps de lecture : 4 min
Temps de lecture : 4 min
Pas de tracteur à l’horizon, mais des cloches. En nombre. Puissantes, perçantes, elles claquent longuement sur les murs de gris et de vitre de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Au pied de l’édifice, un cercueil. Une cage aussi, avec un paysan à l’intérieur. La «prison de l’OFAG», qui prend les agriculteurs pour des «guignols». Fer de lance du mouvement de révolte agricole en Suisse romande, Arnaud Rochat joue au ping-pong. Il se moque des politiciens, de la grande distribution et de l’OFAG, qui se passent la balle «alors qu’ils ont tous une part de responsabilité». Les gueules sont joyeuses. Serrées aussi. Un mélange de bon enfant et de colère.
