Dans ce quatrième épisode du podcast Cirer le banc, nous plongeons au cœur du futsal. Direction le siège de l’Association Suisse de Football, où nous avons rendez-vous avec le Fribourgeois Alexandre Rappaz, responsable du développement du futsal en Suisse.
4 février 2025 à 18:44, mis à jour le 28 février 2025 à 09:44
Temps de lecture : 3 min
Temps de lecture : 3 min
Lorsque le football régional entre en hibernation à la fin du premier tour, une autre discipline prend le relais. Les pelouses laissent leur place aux salles de gymnastique: la saison de futsal peut commencer!
Dans ce quatrième épisode du podcast Cirer le banc, nous plongeons au cœur de cette discipline en plein essor. Direction Muri, dans le canton de Berne, au siège de l’Association Suisse de Football, où nous avons rendez-vous avec le Fribourgeois Alexandre Rappaz, responsable du développement du futsal en Suisse.
Les locaux, qui ressemblent à s’y méprendre à de simples bureaux administratifs, sont presque déserts en ce lundi de télétravail. «Demain, il y aura plus de monde», glisse notre hôte, qui joue les guides improvisés. Un café avalé, quelques anecdotes échangées et une salutation cordiale à Marc Hottiger, le chef du département promotion de la relève – que nous mettons un instant à reconnaître (l’âge moyen des protagonistes de Cirer le banc tourne autour de 20 ans!) –, nous prenons place dans une vaste salle de réunion. Un portrait de Murat Yakin trône sur le mur et surplombe la discussion. Le ton est posé, le micro enclenché. Pendant plus d’une heure, Alexandre Rappaz revient sur son parcours, évoque ses souvenirs et affiche ses ambitions pour le futsal suisse au micro de Marius Kamm et Romain Hediger. Son histoire, c’est celle d’un passionné qui a grandi près des «terrains rouges de Gambach», là où il s’amusait avec ses camarades et faisait ses premiers arrêts.
«Le futsal, c’est du football», affirme-t-il d’entrée de jeu en balayant les idées reçues sur cette discipline encore confidentielle. Il nous raconte comment ce sport est entré dans sa vie lors de ses études à l’Université de Fribourg, puis comment il a gravi les échelons, jusqu’à défendre les couleurs de l’équipe nationale pendant sept ans. L’un des moments forts de sa carrière? Un match contre le Portugal, une leçon de haut niveau face à Ricardinho, élu plusieurs fois meilleur joueur du monde. «Un bon match malgré la défaite 11-0», lâche-t-il avec un sourire en coin. Ce jour-là, les ballons pleuvaient sur son but, et lui multipliait les arrêts face à l’une des meilleures équipes de la planète. Mais l’heure n’est pas seulement aux souvenirs. Le développement du futsal en Suisse est au cœur de l’échange. Un constat s’impose: si ce sport gagne en visibilité, il reste encore beaucoup à faire. «Le nombre de licences futsal a largement diminué après le Covid», regrette-t-il, avant de souligner que «c’est chez les jeunes que le futsal a le plus de potentiel.»
« Aujourd’hui, le nombre de licenciés ne cesse d’augmenter »
L’Association Suisse de Football (ASF) mise donc sur plusieurs axes de développement: structurer les premières divisions nationales, trouver davantage de salles, professionnaliser le championnat et faire grandir la Coupe Suisse de futsal, récemment lancée. «Aujourd’hui, le nombre de licenciés ne cesse d’augmenter», se réjouit Alexandre Rappaz. L’ambition à long terme? Faire en sorte que la première division devienne professionnelle et que le futsal suisse trouve enfin la place qu’il mérite.
Le futsal suisse est en pleine mutation, porté par une dynamique de croissance et des ambitions claires. Pour en savoir plus sur son avenir et les défis à venir, plongez dans ce nouvel épisode, disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de streaming.