Une linguiste de l’Université de Fribourg étudie les particularismes romands comme «monstre», «pire» ou même «une chiée». Des petits mots qui jalonnent les conversations des Fribourgeois de manière bien innocente, mais qui sont en réalité riches de sens. Interview.
14 août 2024 à 11:00, mis à jour le 15 août 2024 à 22:43
Temps de lecture : 4 min
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«Monstre», «pire» ou même «une chiée», autant de petits mots qui jalonnent innocemment nos conversations quotidiennes, sans que nous y prêtions vraiment attention. Ils sont pourtant riches de sens! Maître assistante en linguistique française à l’Université de Fribourg, Suzanne Lesage en sait quelque chose, elle qui consacre un travail de recherche à l’utilisation de ces termes répondant au nom un peu barbare d’intensifieurs. Dans le cadre de cette étude, des centaines de Fribourgeois ont été interrogés. En exclusivité, Suzanne Lesage livre ses observations.