La Poste envisage de fermer 170 filiales en Suisse et cherche des partenaires pour reprendre certaines prestations. Dans le canton de Fribourg, neuf sites sont concernés: la Poste du Bourg à Fribourg ainsi que les offices postaux de Chevrilles, Grolley, Gruyères, Le Mouret, Schmitten, Saint-Aubin, Sugiez et Ursy.
29 octobre 2024 à 15:14
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La commune de Grolley pourrait perdre sa Poste. Son syndic, Christophe Prétet, confirme avoir été approché par l’entreprise de services publics à ce propos. «Nous avons eu une information préalable. On nous propose d’installer un guichet postal dans un commerce ou d’instaurer la poste mobile. Evidemment que nous déplorons cette baisse des prestations. Grolley est bien situé, nous comptons près de 3000 habitants avec la fusion et le bureau de poste actuel est facilement accessible», réagit-il. Depuis cette première rencontre, Christophe Prétet n’a plus eu de nouvelles.
La Poste a présenté ce mardi toute une série de mesures pour assurer sa viabilité. «Du fait du recul des volumes, nous ne pouvons pas nous permettre de gérer 2000 filiales en exploitation propre», indique Roberto Cirillo, directeur général de la Poste. C’est dans ce cadre que la Poste recherche près de 170 nouveaux partenaires pour reprendre ses prestations sur place. Dans le canton de Fribourg, huit sites sont concernés outre Grolley: Chevrilles, Gruyères, Le Mouret, Schmitten, Saint-Aubin, Sugiez, Ursy et la poste du Bourg, à Fribourg.
La Poste avait déjà annoncé la couleur ce printemps. Les députés socialistes David Bonny et Gaétan Emonet avaient alors interpellé le Conseil d’Etat pour connaître les incidences de cette stratégie pour le canton de Fribourg. C’est la Direction de l’économie, de l’emploi et de la formation (DEEF) qui suit ce dossier. Elle a été informée que des entretiens avec les autorités locales fribourgeoises au sujet de cinq offices de poste avaient débuté. Le chiffre de huit offices postaux a aussi circulé, dont celui de Vuadens, commune de résidence de Christian Levrat, président de La Poste. Noam Rey, son syndic, dément cependant cette rumeur et affirme n’avoir pas été approché.
Pour le Conseil d’Etat, il est «souhaitable qu’une solution à l’amiable puisse être trouvée avec les communes qui seraient concernées. Dans le cas contraire et comme elle l’a fait jusqu’à présent, l’autorité cantonale saisira l’occasion d’émettre une recommandation dès lors qu’une commune déciderait de saisir la Commission fédérale de la poste (PostCom).
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