8 octobre 2024 à 08:39
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«Quand j’ai commencé ma carrière en 2001, on avait la moitié moins de surface, la moitié moins de têtes de bétail et on était deux fois plus de personnel. Aujourd’hui, je travaille avec un employé. Lorsqu’il est en congé, mon épouse vient me donner un coup de main le matin avant d’aller à son travail.» De l’avis de Vincent Maudonnet, ce système d’agriculture familiale touche gentiment à ses limites. «Mes parents ont toujours bien suivi le mouvement. Et ils m’ont laissé beaucoup de liberté quand je suis arrivé, car ils voyaient que ça roulait. J’ai de la chance que mes parents aient bien bossé avant moi, et aussi que ma compagne accepte cette vie. Au début de notre relation, je lui ai dit: à l’écurie, il y a soixante greluches qui comptent autant que toi dans ma vie! Tout seul dans ce métier, on ne peut rien faire. Il faut que les gens qui t’accompagnent comprennent cette situation.»