L’exercice des mémoires s’avère compliqué pour un ambassadeur rompu au silence, voire à la discrétion. L’ancien diplomate François Nordmann s’y essaie de belle façon dans un ouvrage qui vient de paraître.
3 mars 2025 à 16:44, mis à jour à 23:37
Temps de lecture : 5 min
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Berne, New York, Guatemala City, Londres, Paris, Genève: l’ancien ambassadeur François Nordmann, né en 1942, contemple une quarantaine d’années de carrière diplomatique avec lucidité. Dans Face à la malice des temps. Un regard lucide sur l’action diplomatique, qui vient de paraître, le diplomate fribourgeois raconte les événements de la fin du XXe siècle vécus côté jardin. Fin observateur, il décrit son action lors de moments de crise comme lors de l’assassinat du coopérant Maurice Demierre au Nicaragua, l’affaire des fonds juifs, qui l’a touché alors qu’il était en poste à Londres, ou encore l’attentat du 11 septembre 2001, mais aussi des moments plus joyeux comme l’adhésion de la Suisse à l’ONU. Exercice peu commun pour un diplomate, il nous livre observations et anecdotes inédites. Interview.