Les journalistes ont légitimement été habitués à la critique de leurs clients: le public. Mais ces derniers temps, les vagues de haine à notre encontre nous laissent penser que le public préfère les fake news.
8 avril 2025 à 05:00
Temps de lecture : 1 min
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La société aurait-elle un problème avec la vérité? Il ne se passe pas un jour sans qu’un de mes collègues soit pris à partie. Sur Facebook, par mail, lors de repas entre amis ou même au cours de réunions familiales. On nous accuse d’être «partenaires de l’Etat» ou au contraire de ne pas l’être et de refuser de diffuser, sans preuves, des théories diffamantes et absurdes. Nous? Les chiens de garde irréprochables de la démocratie. Journalistes avec un grand J, nous cherchons assidûment la vérité pour le public, récoltant des témoignages, les vérifiant, donnant seulement la parole aux plus savants et crédibles experts, consultant des études dont la méthodologie est irréprochable. La qualité de votre information est la mission de notre vie pour que vous puissiez exercer votre pouvoir démocratique. D’ailleurs, je viens de lire une étude de l’Institut international des médias de Tinterin. Elle révèle que les abonnés à notre chaîne Tiktok vivent mieux et plus longtemps. Dingue, non?