Yves-Alexandre Thalmann
20 mars 2025 à 10:20, mis à jour à 10:20
Temps de lecture : 3 min
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«Bon carême!» C’est la première fois que j’entendais cette formule de politesse. «Bon week-end», «Bonnes vacances», certes, puisque l’on envisage quelque chose d’agréable. Mais le carême… Pour moi, cette période renvoie à des souvenirs d’enfance pas forcément joyeux. Elle évoque des privations, une petite pochette en papier dans laquelle on glissait quelques pièces économisées ici et là, sans oublier les fameuses soupes aux légumes du vendredi (qui n’avaient de fameuses que le nom)… rien de bien réjouissant. En quoi cette période placée sous le signe du renoncement et de l’abstinence peut-elle être bonne? Pour le corps, c’est entendu: certaines personnes pratiquent des jeûnes et autres restrictions alimentaires pour des raisons de santé. Elles prennent prétexte de ce moment de l’année pour pratiquer une cure de détox printanière. Mais la question demeure: le carême pourrait-il être suffisamment attractif pour en faire un souhait?