Francis Piccand
7 avril 2025 à 00:00
Temps de lecture : 3 min
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Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant d’Erdogan, a été arrêté le 19 mars dernier. Le même jour, il devait être désigné comme candidat du Parti républicain du peuple (CHP) à la prochaine élection présidentielle prévue en 2028. Il partait favori des sondages, mais la machine répressive d’Erdogan en a décidé autrement. Usant d’une stratégie maintes fois éprouvée, qui consiste à fabriquer de fausses accusations contre toute personne lui faisant ombrage, le Reis (surnom donné à Erdogan) a fait arrêter son adversaire pour corruption et terrorisme, et ce sans production de preuves.