L’affaire Valérie Dittli défraie la chronique.Le Conseil d’Etat vaudois est aujourd’hui un champ de mines. François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté, ne voit pas d’autre issue qu’une démission pour ramener la sérénité sur les bords du Léman.
29 mars 2025 à 09:51
Temps de lecture : 3 min
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Pour un peu, on dirait une tragédie de Racine. Ou alors un roman de Ramuz. Depuis une dizaine de jours, le canton de Vaud laisse à voir un drôle de spectacle au reste de la Suisse, ébahie. Une conseillère d’Etat se présente à une conférence de presse du gouvernement cantonal en arborant une paire de lunettes noires telle une diva. Elle revient d’arrêt maladie, se prend de bec avec ses collègues qui lui retirent une part importante de ses responsabilités. Quelques jours plus tard, la ministre claque la porte en pleine séance hebdomadaire du Conseil d’Etat.