L’affaire Raoul Girard, qui agite Bulle depuis un bon mois, questionne également le rôle de la presse. Le chef-lieu gruérien, on le sait, est pris dans une tourmente politique, relative à la rémunération touchée par son secrétaire général comme administrateur de Gruyère Energie (Gesa). Selon une décision du Conseil communal restée lettre morte, l’homme aurait dû reverser ses jetons de présence à la commune. Or il les a gardés pour lui. L’exécutif bullois a par la suite entériné cet état de fait, le syndic Jacques Morand expliquant que le montant en question (64 000 francs) correspondait peu ou prou aux heures supplémentaires effectuées par Raoul Girard pour le compte de Gesa.