Un projet de la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture de Fribourg dément un lien entre le taux de particules fines dans l’air et le trafic routier. Cette recherche pourrait mener à des développements urbains à l’avenir. Interview.
16 avril 2025 à 16:02, mis à jour à 22:28
Temps de lecture : 4 min
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Douze sites de mesure, cinq antennes de récolte de données et un peu de patience avant les analyses. La Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR) a récemment étudié les routes de la capitale cantonale. Qualité de l’air, bruit et mobilité douce figuraient comme les angles directeurs de cette analyse, dont les résultats ont étonné les développeurs. Pour cause, le projet, financé à 40% par l’Office fédéral des routes, a surtout démontré qu’il n’y a pas d’effet majeur du trafic routier sur le taux de particules fines dans l’air. Pour rappel, celles-ci peuvent être tenues responsables de certains cancers des poumons. Jacques Robadey, professeur à la HEIA-FR en filière informatique et système de communication et chargé de ce projet, éclaire ces données surprenantes.