Le contenu du rapport d’audit rédigé par Jean Studer prive la ministre d’un portefeuille important. La centriste exclut toute démission et dit assumer certains faits reprochés.
Marc Lalive d'Épinay
21 mars 2025 à 20:37, mis à jour à 22:43
Temps de lecture : 5 min
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Un petit vent glacial a soufflé vendredi matin dans les couloirs du Château, siège du Gouvernement vaudois. Alors que le Conseil d’Etat avait convoqué la presse, qui s’est déplacée en masse, afin de lui faire part du contenu du rapport sur l’affaire Dittli, les six autres ministres, arrivés à l’heure fixée, ont dû patienter trois longues minutes, dans un silence monacal, avant que Valérie Dittli ne fasse son apparition. En majesté, lunettes de soleil sur les yeux, la centriste a pris place sous les regards désapprobateurs de ses collègues.