En instaurant un congé pour les victimes de violences domestiques, un assureur suisse met en lumière le rôle crucial des employeurs dans la lutte contre ce fléau qui relève de la vie privée.
30 janvier 2025 à 00:00, mis à jour à 23:24
Temps de lecture : 4 min
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AXA accorde désormais cinq jours de congé par an à ses employés s’ils ou elles sont victimes d’actes de violence domestique, intrafamiliale ou sexuelle. Cette initiative, dévoilée il y a dix jours, n’est pas passée inaperçue. Outre son impact direct sur les 4500 collaborateurs du premier assureur de Suisse, elle ouvre un débat plus large: quel rôle les entreprises et les employeurs doivent-ils jouer dans la lutte contre les violences domestiques, et de quelle manière peuvent-ils s’y engager efficacement?